Wenger met en cause City

L’annonce du prêt de Frank Lampard à Manchester City pour six mois en provenance de New York City a fait réagir Arsène Wenger. Pour le manager des Gunners, les Citizens pourraient bien ainsi avoir trouvé un moyen de contourner le fair-play financier.

Tiens, tiens ! Voilà une combine, certes onéreuse, que le PSG pourrait regarder de près. Ce week-end, Manchester City a confirmé par la voix de son entraîneur Manuel Pellegrini l’arrivée de Frank Lampard en prêt pour six mois. Une annonce sensation puisque l’ancienne icône de Chelsea était censée quitter la Premier League pour jouer en MLS à New York City cette saison. Sauf que la saison américaine ne débutera qu’en mars prochain et que le milieu de terrain de 36 ans sera bien à Manchester en attendant. Soit jusqu’en janvier.

Mais ce transfert surprise intrigue. Les deux clubs appartiennent en effet au même propriétaire, un fonds d’investissement émirati. Pour Arsène Wenger qui feint de s’interroger, la manœuvre serait peut-être un moyen de contourner le fair-play financier mis en place par l’UEFA. Sous observation, Manchester City a déjà été sanctionné avec notamment comme conséquence de ne pouvoir enregistrer que 21 joueurs en Ligue des champions cette saison dont huit formés en Angleterre.
"Ils les recrutent dans les autres clubs puis peuvent les avoir en prêt"

"Si c’est un moyen de contourner le fair-play financier ? Je ne sais pas mais il semble que tous ces clubs "sous-City" puissent alimenter le principal club, Manchester City. J’ai entendu dire qu’ils voulaient acheter cinq clubs tout autour de la planète. Je ne connais pas assez le règlement mais ils ont déjà acheté une franchise américaine pour 59,4 millions de livres", a commenté l’Alsacien faisant référence au club new-yorkais qui fera son apparition en MLS. Melbourne City en Australie et Yokohama F Marinos font déjà partie de cette alliance. David Villa a d’ailleurs déjà été prêté par New York à… Melbourne !

"En ce moment, les joueurs qu'ils recrutent ne peuvent pas jouer jusqu'à l'année prochaine alors ils les recrutent dans leurs autres clubs puis peuvent les avoir en prêt", a poursuivi le manager d’Arsenal, visiblement désabusé. "Nous, nous sommes heureux de consacrer notre argent à la réussite de notre club, il n’y a pas beaucoup de surplus pour d’autres clubs", a-t-il conclu. Mauvais perdant, Arsène Wenger ? Toujours est-il que le sujet pourrait faire débat ces prochains jours.